Je me sens petite, malmenée...stressée, dépassée par les évênements.
Mais est-ce que c'était bien moi ? j'ai l'impression de devenir schysophrène... Je ne m'exprime plus, je me laisse aller et je joue à être quelq'un d'autre. Je joue mais à des jeux dangereux dont je dois assumer ensuite les lourdes conséquences. Ce qui fait que je suis stressée, fatiguée et que je me laisse alors encore plus aller. Alors je reste à rêver et évite de faire tout ce que je devrais faire car cela me semble pénible et du coup je dois le faire mais à la dernière minute, en retard avec une dose de stress énorme. Je dit que je n'ai plus le temps de rien car je ne retiens que ces moments de stress, les autres passent vite alors que les heures défilent. De plus il ne me reste très peu de temps pour rattrapper tout le temps perdu... c'est comme si j'étais ailleurs pendant ces moments là, je ne fais rien et pourtant le temps passe à une vitesse incroyable... mais pourquoi j'ai ces moments là tous les jours, tous les soirs, cette mollesse d'esprit, ce manque de volonté ??? Où est passée Lucie ? Celle qui était organisée, sérieuse, joyeuse aussi, car qui peut rester d'humeur gaie dans de telles conditions ? Je me force mais à chaque moment de fatigue je retombe et comme il est fatiguant de lutter sans cesse je deviens d'autant plus fragile à la tentation de me laisser faire... je subis les événement plutôt que je ne les vis, c'est affreux, car après une foule de remords t'enpoignent, Ils t'empêchent de respirer pendant un cours instant et te font monter des larmes au yeux , puis tu essaye de les enfouir au plus profond de toi pour les cacher et les oublier, mais tu ne peux pas, ils restent là toujours présents, pesants, ils t'empêchent de dormir, de sourire et te forcent à mentir sans cesse. Tu mens pour cacher ton désaroi, pour cacher ta panique, pour cacher ta tristesse et montrer au contraire une joie de vivre factice, une assurance extérieure.
Cela m'a fait du bien de raconter un peu ce que je ressens en ce moments même. Au moment où j'écris ce sentiment m'oppresse mais pendant la journée il était bien caché et à certains moments j'étais même sincèrement heureuse et joyeuse.
Je pense que ça va passer, je vais essayer de lutter encore un peu et de rattraper mon retard pour pouvoir de nouveau me reposer et ainsi m'organiser mieux.
Et puis chez moi un sentiment d'abattement est relativement récurrent, je vais surement le dépasser.
je suis un peu déboussolée, c'est tout...